Complainte d’un poète inconnu,

Sans vous, je ne suis qu’une larme,
De joie ou bien d’amertume,
Je glisse, je tombe, j’oublie,
Je suis le fruit d'un songe éphémère.,
De la solitude, d’un monde sans ma jumelle…

L’incompréhension d’une triste vie,
Le clown pathétique, d’une enfance meurtrit
De vous à moi, il n’y a qu’un chemin,
Difficile mais pourtant si facile,
Un geste ou bien un mot de trop,

Je veux qu’on m’enferme,
Qu’on m’encercle de protection,
Que vos bras aussi solide soient-ils ?
M’enlacent, me consolent de cette peste calomnieuse,

Je suis las d’être le pantin du hasard.
Futile, seul et morne,
L’encre de ma plume est ma seul consolation,
Folle ou bien jolie poète,

Je me perds entre mes lignes,
Aussi stupides soient-elles ?
J’ai ouvert mon cœur,
Ma fenêtre ou simplement mon âme,

Je te l’ai susurré un jour,
Ne prétendant que l’âme des hommes,
Ne s’oublie pas, ne meurt jamais,
L’encre, la plume est comme une partit de moi,
Chanson, prose ou d’une simple lettre,
Je serais ton double des mots, aussi futiles soient-ils ?

Nicholas Jerry Jonas

Je vis à travers toi,
Mes lèvres susurrent tes mots,
Je retins encore mon souffle,
Sous le tiens plus intense,

Je bois tes mots, je m’en ivre,
Jusqu’à la dernière goutte,
Tant ils sont prenants,
Tant ils me parlent…

Ta souffrance, ton incertitude,
Me parcoure en un frisson ardent,
J’ai froid, J’ai mal, j’ai peur…
Je plonge dans l’obscurité de ton histoire.

Tu ne connais rien de ma personne,
Moi, tout ce noir qui t’assassine,
Je serais ta force à travers des lignes,
De ce e poème, que j’ai écrit pour toi…

Pourtant de tes mots,
J’y trouve un certain réconfort,
Je ferme les yeux, je me laisse aller,
Comme dans une bible ouverte…

Je me perds, je m’égard,
Entre les lignes de ton passé,
Comme ce sot de petit Poucet,
Ou un bateau en pleine mer….

Captivé, mes yeux audacieusement,
Te regardes, hypnotique,
Tu es le fruit de mes songes,
Défendues ou pas,
J’y croquerais la pomme….

L’amour parait futile,
A coté de ce sentiment,
De l’obsession peut-être ?
Au point de disparaître,
Et de devenir ton double,
Ton égal, par amour…..

Les masques sont tombés

Loin des villes, loin des forets,
Je marche sans m’essoufflé,
Plus de famille, plus d’intérêt,
Je n’entends plus que le vent soufflé,

Loin de l’enfer, les pieds sur terre,
Je suis oublié du monde ordinaire,
Loin des cieux, maison des dieux,
Je suis l’orange au gout amer,

Baissé vos masques hypnotiques,
Les chevaliers de l’apocalypse,
Doucement, galopent vers l’abime,
Loin de vous, sous une éclipse,
Je marche sans mes rêves,
Plus d’espoir, seul mes larmes,
S’échappent de mon miroir,
Les calendriers des années passés,
Froissés, abimés sont tombé de mon mur de sang.

Loin de moi, loin de toi,
Je marche sur tes pas,
Coté sombre de l’existence,
Brise cette fausse apparence,
Déploie tes ailes d’ivoires,
Montre-moi, le chemin,
Qui sépare le blanc du noir.